MeV

beaucoup d'energie pour une unité

Mardi 17 août 2010 à 0:30

http://mev.cowblog.fr/images/danakil2.jpg( Photo de Danakil )

Passer des vacances avec des amateurs de reggae venant de Marly-le-Roi, forcement, ça allait se faire sur un fond de Danakil ( "La base" comme ils disent... )

( Fin d'une longue absence )
Le retours sur Panam, sous la pluie, laisse un gout âpre juste au dessus de ma langue.
Cela sonne comme un dur retours à la réalité.
Réalité assourdissante, ce temps orageux m'étouffe, Babylone me donne d'aigus vertiges, et tout mon corps vibre de nausées en voyant ces gens fourmillant, s'agiter pour de simples abstractions.
Le joug de notre société nous rattrape et nous rattache, nous voila emprisonnés de nouveau.

Pourtant j'ai vécu la liberté,
mais il est dur de se la remémorer. Dans la douceur de ces nuits d'été, loin de tout, on y oubliait l'avenir, juste pour se souvenir du présent
A présent tout ceci n'est que du passé...

Et pourtant, on oubliera pas ce qui a été construit,
un petit bout de paradis, proche de la nature, loin de la société, rythmé par la vie entre ami, bercé par un peu de reggae.
Entre 5 tentes, au bord d'un lac, sous un soleil feutré, il y avait du bonheur en morceaux qui se consumait dans ma tête, mon corps et mon cœur.
Ce rêve a été une brève réalité et c'est de cette réalité dont je rêve désormais.

"Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."

Bizarrement, les moments heureux, on ne s'en souvient pas avec précision, on a juste une image inconsciente et onirique de ceux ci, une sensation de réconfort qui nous fait avancer.
Alors maintenant, il est temps d'avancer, d'aller au delà.
Les souvenirs de ce voyage ne sont plus que des rêves brouillés, qui ont surgit dans mon bonheur endormi, maintenant me voila réveillé, à l'aube d'un nouveau jour, pour un nouveau futur. J'avance confiant, dans cette folle, abstraite et rationnelle réalité, car on peut toujours rêver de ces breves escapades, là où converge reve et realité, dans une parfaite plénitude.
 
Enfin bon, la perfection et la plénitude se retrouvent aussi dans les maths
Il n'y a pas que les souvenirs de moments de plaisirs qui s'estompent comme les rêves, Il y aussi les souvenirs studieux, ceux où on travail en déconnecté du monde.

 Comme le pense encore ce cher Baudelaire
«A chaque minute nous sommes écrasés par l'idée et la sensation du temps. Et il n'y a que deux moyens pour échapper à ce cauchemar : le plaisir et le travail. Le plaisir nous use. Le travail nous fortifie.»
Pour ma part, le travail nous use, le plaisir (simple et naturel ) nous assagie

Lundi 7 juin 2010 à 22:04

http://mev.cowblog.fr/images/2007210440421905.jpg                                                                                                                                                                            By fresh


Ne soyez pas ordinaires, écoutez Mr Roux


En plein début de "révisions" de bac, une matière me choque par le contenu de ses cours : la philosophie.

Celle ci me semble "une science" bien illusoire, basée uniquement sur le vraisemblable.
Et encore est ce une science ?

Alors que le scientifique cherche la vérité, le philosophe cherche à avoir raison.

Cependant , la philosophie est une très bonne chose. On ne peut pas renier le génie de ses contributeurs les plus éminents.
Mais celle qui est émise au niveau du lycée est vraiment contestable.
On développe l'esprit critique, tant  que cela restes dans les normes de ce qu'il faut penser.

l'exemple qui m'a le plus marqué :

Pourquoi l'Homme est sociable ?
 Aristote répond : parce que l'homme est bon
Ok, cet argument est peut être valable pour les bisounours, mais, un peu de sérieux, pas pour l'homme.
Comme le constate merveilleusement Twain : "L'homme est le plus cruel de tous les animaux car il est le seul capable d'infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir ! "

Mais que le jeune novice de philosophie, inquiet de ce qu'on lui apprend, se rassure ! Car un paragraphe de cours plus loin :
La théorie moderne répond : parce que l'homme est mauvais.
( Le jeune novice pleure )
 Les fourmis et les abeilles ont aussi des sociétés plus évoluées que la meute. Est ce parce qu'elles se sont rendues compte de leur méchanceté ?

La morale n'intervient pas. C'est d'ailleurs absurde de la faire intervenir : elle est différente pour chaque culture.
Bref la morale n'est pas à l'origine de la société, c'est l'inverse : l'homme qui fait avancer la société est bon. Celui qui va à l'encontre de celle ci est mauvais. 

Mais puisque c'est plus glorieux de nous apprendre une pensée humaniste, on préfère donc dire que l'Homme s'est remis en question et s'est aperçu de sa cruauté, puis qu'il a passé un pacte social pour se réguler...
De bien grands mots !
L'Homme est un animal doué de raison, ça reste quand même un animal, rien de plus.


"Homme. Animal si éperdu dans la merveilleuse  contemplation  de ce qu'il pense qu'il est, qu'il néglige ce qu'il devrait indubitablement  être." Bierce



Dimanche 30 mai 2010 à 19:54

http://mev.cowblog.fr/images/TheSoundsofEscapismbySimanion.jpg

The sound of escaping de simanion

En écoutant cette musique, je ne peux pas m'empêcher de sourire. C'est toujours un moment de bonheur.
bah tient, parlons en du bonheur :

Un jour j'ai gouté à la plénitude du bonheur.

Déjà ce n'était pas en Bretagne.
C'était même une journée sensée être banale.
Et elle ne m'a pas réservé de grandes surprises.
Juste une journée remplie de petites choses exceptionnelles.
Il faisait ni trop chaud, ni trop froid. Sous un soleil radieux
Dans le RER, il avait ni trop de gens, ni pas assez. Et tous semblaient heureux

On trouve toujours des raisons de se plaindre
là aucune raison, tout était parfait, sans le moindre défaut.
L'instant infusait dans la perfection

Plénitude du bonheur
Du long de la journée, que des petites choses qui rappellent la beauté du monde.

Certes les évènements exceptionnels, ceux qui marquent notre vie, nous rendent heureux
Mais pas sur le coup.
On se demande ce qui se passe, on est bouleversé, ébahit, on ne comprend pas.
Les moments tant attendus sont à l'instant présent, toujours étranges.
Tant sacralisés, tant imaginés ...
Mais une fois réalisés, ils ont l'étrange goût de la réalité.

La réalité est la meilleur chose que l'on puisse déguster : c'est une part de prospérité, sans autres ingrédients.
Le premier baiser sous la pluie de l'automne,
ou sous la couette de l'être convoité
paraissent tellement impossible à réaliser, on met du temps à comprendre ce qui s'est passé.
C'est un rêve éveillé
et même s'ils nous apportent pas un bonheur direct, ils sont signe d'un avenir un peu plus heureux.


Il ne faut pas s'imaginer heureux parmi les chimères
de nos fantasmes,
car le réel seul est l'essence du bien être.

" Je n'aime le rêve que tant que je le crois réalité. Car le plus beau sommeil ne vaut pas le moment où l'on se réveille. " Gide

Lundi 24 mai 2010 à 20:10

http://mev.cowblog.fr/images/BlackPlatebyzerocomplex-copie-1.jpg                                     
Black Plate de  zerocomplex
Hop, pour vous petites oreilles, histoire d'être dans l'ambiance
( bonnes basses plus que nécessaire pour ressentir la profondeur de la musique )


                                                   Des profondeurs, on éclaire que des ombres.

Entouré de nature, face à l'horizon, une aurore d'été.
 un jour se fini toujours.
Au crépuscule, le ciel saigne à profusions ses pourpres nuages,      
 qui coulent volages.
Le soleil déchu s'enfonce, trop faible pour continuer.
Les ombres du monde s'étirent et s'effilent,
et toi, sous les dernières chaleurs, immobile,                       
 Catatonie...

Au crépuscule des dieux, Nyx s'avance

Les couleurs vives s'assèchent,
l'obscurité s'infiltre et ruisselle le long des perceptions,
la nature s'éteint, l'horizon se rapproche ,
la pénombre nous caresse de sa main fraiche,
on frissonne, on tombe dans la nuit noir.

Un mur sombre se dresse, entourant le domaine d'Erebe

Le monde devient une esquisse imperceptible.
  Diaprées de noir, esquisses fragiles.
On se retrouve seul enveloppé de silence, de fraicheur et d'obscurité,
enveloppe poreuse qui nous fait perdre nos sens.
Il nait en nous légère paranoïa, imperceptible démence.
 Douceur d'une nuit d'été

La peur s'immisce, privé de repère, manipulé par Mania

Le monde danse dans son aspect immobile.                          
La nature dévoilent ses êtres ectoplasmiques,
 fantasmagoriques et immenses.
On ne fait que deviner ce qu'il y a derrière le voile dense.
  Tout est tranquille,
coupé du monde, de la réalité,
 et pris de panique,
je cours, je fuis,

  jouet des dieux, objet des folies.

Le voile se lève subitement,
un précipice.
Je chute,                                
je sombre,
je me prépare à l'impacte.            
Que tout finisse

                                    et rien.

Le silence,
mais pas de fin.
J'ai ouvert les yeux, toujours cette lourde pénombre.
Ce n'était qu'un rêve.
Je n'ai pas la force de veiller
chut !
Je sombre,
 vers le calme et la volupté
Douceur d'une nuit d'été

"La vie c'est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit." Celine



Dimanche 23 mai 2010 à 0:53


http://mev.cowblog.fr/images/090819PaimpoljardinsdeKerdalo16a.jpg
Plume à la dérive, dans le jardin de Kerdalo
hop, j'oublie pas vos petites oreilles


                                          Parce que
toute fin n'est qu'un début...


Parce que je suis infiniment jaloux de ce qui ont de l'aisance artistique
notamment le talent de bien écrire                                                             [ Un don du ciel, croyez moi ]
 
Parce que je veux partager ce qui me subjugue par la vu, par l'ouï et par la pensée.

Et, malgré mes piètres talents d'écriture,
                                                     pourquoi pas partager mes créations ?


Parce que j'ai envie de vous faire chier, cher lectorat, et que ça va vite partir en délire philosophique entaché de références mathématiques, sous un tissus de physique quantique                                                                 
                                                                    [ enfin pas tant que ça j'espère, ne fuyez pas âmes littéraires ]


mais surtout parce que la création de chacun, c'est le bonheur de tous les hommes, non ?


"Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun."  Vian
( Boris pour les intimes )


Aller je commence à affiner ma plume

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